A la conquête des énergies renouvelables

Dans le cadre du projet « Caravane du climat #2 » et lors de la semaine européenne des énergies renouvelables, l’Institut français de Serbie et l’Ambassade de France en Serbie organisent une conférence nationale, en partenariat avec le groupe SUEZ, le Programme des Nations Unies pour le développement, la Délégation à l’Union Européenne, le Centre de Promotion des Sciences, l’Académie serbe des arts et des sciences, le Ministère des  Mines et de l’Energie et le Ministère de la Protection de l’Environnement de la République de Serbie ainsi que plusieurs associations de protection de l’environnement. Cette conférence visera à faire le point sur la consommation des énergies fossiles en Serbie et sur les opportunités déjà présentes ou à encourager pour renforcer le recours à des sources énergétiques propres ou recyclées.

La croissance des émissions de gaz à effets de serre en Serbie est due à 80% au secteur de l’énergie, notamment du fait que les centrales thermiques au charbon sont les principaux modes de production d’électricité et de chauffage en Serbie. Pour autant, le ministère de l’énergie et des mines s’est doté d’une stratégie qui prévoit une réduction de la consommation énergétique (mesures de renforcement de l’efficacité énergétique des bâtiments) mais également le recours à des sources d’énergie plus propres et renouvelables : géothermie, transformation des déchets… Des solutions existent, des explorations sont en cours, parfois directement mises en œuvre par des entreprises privées, mais le changement culturel sera important, et les citoyens de Serbie doivent d’ores et déjà envisager une transition énergétique.

Tel sera l’objet de cette conférence : informer les citoyens sur le lien entre énergies fossiles et changement climatique, les faire évoluer vers une consommation énergétique rationnalisée et mettre en avant les solutions qui existent pour recourir à des sources d’énergie plus durables et plus propres. Il sera ainsi fait appel à des scientifiques français et serbes, mais également à des représentants de la société civile (associations et entreprises) susceptibles de présenter les solutions qui existent en Serbie, en France et en Europe.