Cycle : En hommage aux Césars
Suzanne (FRA, 2012, 94’)
Réalisatrice : Katell Quillévéré
Avec : Sara Forestier, François Damien, Adèle Haenel
Vingt-cinq ans de la vie d’une jeune femme fragile (Suzanne). Son père et sa jeune sœur passent leur temps à s’inquiéter pour elle. Leur amour est cependant plus fort que tout. Au début, après la mort de sa mère, les deux sœurs sont élevées par leur père veuf. À dix-sept ans, Suzanne devient mère d’un petit garçon et son père et sa sœur les entourent tous les deux de leur mieux. Ensuite Suzanne tombe amoureuse de Julien, un délinquant. Elle abandonne sa famille pour le suivre à Marseille et termine en prison. Lorsqu’elle est libérée, elle découvre que son fils, Charlie, a été recueilli par une famille d’accueil.
Séraphine (FRA, 2008, 126’)
Réalisateur : Martin Provost
Avec : Yolande Moreau, Ulrich Tukur, Anne Bennent, Françoise Lebrun
En 1912, le collectionneur allemand Wilhelm Uhde, premier acheteur de Picasso et découvreur du douanier Rousseau, loue un appartement à Senlis pour écrire et se reposer de sa vie parisienne. Il prend à son service une femme de ménage, Séraphine, 48 ans. Quelque temps plus tard, il remarque chez des notables locaux une petite peinture réalisée sur bois. Sa stupéfaction est grande d’apprendre que l’auteur n’est autre que Séraphine. S’instaure alors une relation poignante et inattendue entre le marchand d’art d’avant-garde et la femme de ménage visionnaire.
Capitaine Conan (FRA, 1995, 133’)
Réalisateur : Bertrand Tavernier
Avec : Philippe Torreton, Samuel le Bihan
Dans les Balkans, en novembre 1918, la victoire des alliés se précise. Le travail de Conan n’y est pas pour rien : en tuant un homme, il parvient à loger la peur dans le crâne de dix mille autres. La guerre achevée, ces hommes doivent laisser leurs souvenirs de tueurs et d’assassins. L’ennui, c’est que l’âme des guerriers ne se déshabitue pas dans le même temps des exaltations du combat.
Camille Claudel (FRA, 1987, 170’)
Réalisateur : Bruno Nuytten
Avec : Isabelle Adjani, Gérard Depardieu
Camille Claudel voue ses jours et ses nuits à sa passion, la sculpture. Soutenue par son père et son frère Paul, elle rêve d’entrer dans l’atelier d’Auguste Rodin. Ayant démontré son talent et sa détermination à travailler avec lui, elle est engagée comme apprentie et tombe rapidement amoureuse du maître, devenant son égérie et ravivant son imagination éteinte.