Cycle : Actrices

Romy Schneider et Jeanne Moreau, deux personnalités mythiques du cinéma français. Deux femmes de talent et de caractère.

Romy Schneider, longtemps prisonnière de l’image sucrée de Sissi qui l’a révélée, laisse une filmographie abondante qui compte plusieurs incontournable du cinéma français. 35 ans après sa disparition tragique à 42 ans, elle garde non seulement une place de choix dans le cœur des français et reste une référence d’exigence professionnelle et d’un talent à multiples facettes, d’une bouleversante beauté qui ne doit pas faire oublier qu’elle était aussi une femme socialement engagée.

Jeanne Moreau, icône de la nouvelle vague et des vagues qui ont suivies, a disparu en 2017. Elle aussi une géante respectée du cinéma, qui a multiplié les rôles cultes, marquant également la chanson française et le théâtre. Libre et affranchie, première actrice française à avoir joué nue, féministe de la première heure, elle restera à jamais l’histoire du cinéma français et international.

Romy Schneider et Jeanne Moreau n’ont tourné ensemble qu’une seule fois, sous la direction d’Orson Wells pour Le Procès.

César et Rosalie
Réalisateur : Claude Sautet
Avec : Yves Montand, Romy Schneider, Sami Frey

La belle Rosalie vit sous l’aile protectrice de César, un homme issu du peuple, exubérant et charmeur, que son entreprise de récupération de métaux a rendu fort riche. César considère sans façon que Rosalie lui appartient, et celle-ci s’en amuse, jusqu’au jour où elle retrouve un amour de jeunesse, David, un homme doux et calme. David n’a jamais cessé d’aimer Rosalie, qui ne tarde pas à s’enflammer à nouveau pour lui. Ne supportant plus la jalousie de César, Rosalie finit par le quitter pour rejoindre David. Dans un premier temps, César joue les grands seigneurs pour ne pas perdre la face. Mais Rosalie lui manque cruellement…

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L’Enfer
Réalisateur : Henri-Georges Clouzot
Avec : Romy Schneider, Serge Reggiani

En 1964, Henri-Georges Clouzot réunit Romy Schneider et Serge Reggiani pour le tournage de «L’Enfer», qui raconte l’histoire d’un patron d’hôtel maladivement jaloux de sa femme. Mais le cinéaste tombe malade et le tournage est interrompu au bout de trois semaines. En 2005, Serge Bromberg et Ruxandra Medrea tirent de l’oubli 185 bobines et mettent au jour cette expérience cinématographique. Ce document comprend deux parties. L’une s’articule autour du tournage, avec le témoignage de techniciens et d’acteurs comme Costa-Gavras ou Catherine Allégret. L’autre concerne le film proprement dit. Pour les scènes manquantes, Jacques Gamblin et Bérénice Bejo reprennent les rôles tenus par les acteurs de l’époque…

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Jules et Jim
Réalisateur : François Truffaut
Avec : Jeanne Moreau, Oskar Werner, Henri Serre

Paris, 1907. Jules, étudiant allemand, et Jim, étudiant français, font connaissance, sympathisent et sont bientôt liés par une amitié profonde. Ils partagent les mêmes goûts en matière de livres, d’art et de femmes. Ils font ensemble un voyage dans le Sud méditerranéen et découvrent, sur un champ de fouilles, une statue dont le merveilleux sourire les bouleverse. De retour à Paris, ils sont éblouis de retrouver ce sourire sur les lèvres de Catherine, une jeune femme rencontrée par hasard. Un quiproquo précipite événements et décisions. C’est Jules que Catherine épousera, sans pour autant cesser d’aimer Jim. La guerre éclate. Le trio ne se reformera qu’après l’Armistice…

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Ascenseur pour l’échafaud
Réalisateur : Louis Malle
Avec : Jeanne Moreau, Maurice Ronet, Georges Poujouly

Julien Tavernier et sa maîtresse, Florence Carala, la femme de son patron, ont imaginé un plan diabolique pour supprimer le mari gênant. Une fois le meurtre commis, Julien, revenu sur ses pas pour faire disparaître une pièce à conviction malencontreusement oubliée, se retrouve bloqué dans l’ascenseur par une coupure de courant. Au dehors, un blouson noir, Louis, vole la voiture de Julien et y fait monter sa petite amie Véronique. Florence, qui attend son amant à la terrasse d’un café, reconnaît la voiture mais ne distingue pas le conducteur. Elle constate tout de même qu’il est en aimable compagnie. Jalouse et se croyant trahie, elle erre dans Paris, tandis que Julien s’évertue à sortir de l’ascenseur… Un film sombre rythmé par la trompette de Miles Davis.

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