Trois artistes français au Salon d’octobre

Dans le cadre du plus important rendez-vous régional dans le domaine de l’art contemporain, l’Institut français de Serbie se joint aux organisateurs pour inviter trois artistes contemporains français de renom : Eric Corn, Clément Cogitore et Thierry Geoffroy Colonel.

Eric Corn,
La vague, Deixa a Vida Me Levar, 2020-2021, huile sur toile, 183 x 224
Musée national de Serbie, 3 novembre – 4 décembre 2022
Vernissage et conférence le 3 novembre à 18h00

Eric Corn exposera son tableau La vague, Deixa a Vida Me Levar, inspiré de l’œuvre de Paul Gauguin.

La peinture sera installée dans l’installation permanente du Musée national ensemble avec les œuvres de Paul Gauguin qui font partie de la collection d’art international du musée.

Eric Corne est un artiste, commissaire d’exposition et fondateur du centre d’art contemporain Le Plateau à Paris. Il a été commissaire de nombreuses expositions internationales et il collabore régulièrement avec le musée Berardo à Lisbonne depuis sa création, où il a été commissaire de plusieurs expositions internationales. Ses œuvres d’art font partie d’un grand nombre de collections publiques et privées en France et à l’étranger. Il est représenté par la galerie Patricia Dorfmann à Paris.

Clément Cogitore
Les Indes Galantes, 2017, vidéo, HD 16:9, couleur, 5min 26s (Salon du Musée de la ville de Belgrade).
Braguino, 2017, film, 48min 45s (Cinéma du Centre culturel de Belgrade tous les jours à 17h).

L’œuvre vidéo de Clément Cogitore Les Indes Galantes sera projetée dans l’espace d’exposition nouvellement ouvert – Salon du Musée de Belgrade, du 20 octobre au 4 décembre 2022, alors que son film Braguino sera projeté dans la salle de cinéma du Centre culturel de Belgrade tous les jours à partir de 17h.

Clément Cogitore (Colmar, 1983) est diplômé de l’Ecole des Arts Décoratifs de Strasbourg et du Fresnoy-Studio National des Arts Contemporains de Tourcoing. Il a développé un style à la croisée entre le cinéma et l’art contemporain. En mêlant le film, la vidéo, l’installation et la photographie, son travail interroge la manière dont les gens coexistent avec leurs images. Le plus souvent, il est question de rituels, de mémoire collective, de représentations du sacré, ainsi que d’une certaine notion de la perméabilité des mondes. Son travail a été exposé et projeté dans de nombreux musées et centres d’art. En 2015, son premier long métrage Ni le ciel ni la terre a été projeté dans la section Semaine internationale de la critique du Festival de Cannes et a reçu le prix de la Fondation Gan et le prix du meilleur premier film du Syndicat français de la critique de cinéma.

Thierry Geoffroy-Colonel
Débat Critical Run et Slowdance par Thierry Geoffroy-Colonel

Les deux formats artistiques créés par Thierry Geoffroy-Colonel constituent une réflexion simultanée sur le thème des biennales. Il s’agit d’une intention artistique d’enquêter sur les thèmes ou les titres des biennales d’art/autres événements culturels. Ainsi, on questionne la valeur conceptuelle et le contenu de l’exposition, avec une naïveté qui sert à exposer les faiblesses et les divergences entre les intentions des thèmes des biennales et les biennales qui en résultent.

Le « format artistique » est la réponse de Geoffroy-Colonel à la mondialisation. Le travail artistique le plus important de Thierry Geoffroy / Colonel depuis 2005 a été de concevoir et d’activer mondialement ses « FORMATS D’ART ». Les bases théoriques de cette démarche sont fournies dans le Manifeste d’exposition mobile écrit par Colonel en 1989. L’objectif des ART FORMATS est de développer des plateformes critiques globales en réponse aux urgences du monde actuel. Certains des ART FORMATS les plus connus sont : « Emergency Room », « Critical Run », « Debate Rave », « Penetration », « Slow Dance » et « Biennalist ».