Free Zone

Chaque année, l’Institut Français soutient ce festival incontournable et indispensable de la réflexion sur les droits humains. 

Cette année, ce sont deux coproductions qui ont marquées les esprits à leur sortie en France et bien au-delà que nous avons le privilège de soutenir.

Lundi 6 novembre à 15h00
Belgrade, DKC

Mr Gay Syria
(France, Turquie, Allemagne, 2017, 84’)
Réalisatrice : Ayse Toprak

Ayse Toprak, la réalisatrice, a rencontré Mahmoud en 2011 alors qu’elle faisait un reportage sur les réfugiés syriens à la frontière turque. Avant d’accepter de devenir son fixeur, Mahmoud lui dit : « Je suis gay, est-ce que ça te dérange? ». . Et leur amitié naquit. De retour à Istanbul, Mahmoud dévoile à Ayse un plan d’envergure : organiser en cachette un concours pour élire – parmi les syriens réfugiés à Istanbul – un Mr Gay Syria qui irait les représenter à Mister Gay World. Mais le rêve de Mahmoud est bien plus ambitieux qu’un simple concours de beauté. Il cherche à utiliser cette plateforme pour sensibiliser la communauté internationale à leur cause : celle des syriens qui ont dû fuir la guerre et l’homophobie et se retrouvent dans une société qui les discrimine tout autant.

Mr Gay est l’histoire de ces hommes, survivants d’une des plus grandes crises humanitaires contemporaines.

Bande d’annonce

Lundi 6 novembre à 21h00
Belgrade, DKC
Novi Sad, KCNS
Niš, Kupina

I’m not your negro
(France, Suisse, Belgique, Etats-Unis, 2016, 93’)
Réalisateur : Raoul Peck

Dans ce documentaire magistral, le réalisateur haïtien Raoul Peck reprend les mots de l’écrivain James Baldwin pour interpeller l’Amérique d’aujourd’hui sur son racisme anti-Noirs.

James Baldwin est né en 1924, à Harlem, le quartier africain-américain de New York. Noir et gay, il est rejeté par sa famille. À l’âge de 10 ans, deux officiers de police abusent de lui. Toute sa vie, l’écrivain n’aura de cesse de dénoncer la violence et l’oppression à l’égard des minorités. Le documentaire de Raoul Peck s’appuie sur les 30 premières pages d’un ouvrage que l’auteur de La Conversion a laissé inachevé à sa mort, en 1987. Dans Remember this House, James Baldwin avait pour ambition de retracer l’histoire de l’Amérique dominée par les Blancs, à travers le combat de trois grandes figures des droits civiques : Medgar Evers, Martin Luther King Jr. et Malcolm X, tous plus jeunes que lui et assassinés avant leurs 40 ans.

Bande d’annonce